En France, 9 feux sur 10 sont d'origine humaine !
Alors adoptons les bons gestes et ne jouons pas avec le feu.
L'incendie forestier constitue un risque majeur pour des massifs forestiers importants comme les Landes de Gascogne, la Double, les landes du Nord de la Vienne ou le Périgord.
Malgré les nombreux efforts consentis ces dernières décennies pour équiper les massifs (schémas d’aménagement des massifs contre les incendies, création de pistes, de pare-feux et de points d’eau), le renforcement en moyens humains et matériels des services de lutte et une surveillance accrue dans les zones sensibles, le feu reste une menace qui pourrait être aggravée par le changement climatique.
En règle générale et en dehors des années très sèches ou des zones très fréquentées, les formations les plus sensibles au feu sont composées d’une végétation importante et très combustible toute l’année comme les bruyères, la callune, les ajoncs ou à une certaine période , la Fougère aigle et la molinie (mars à mai).
Parmi les peuplements les plus vulnérables on trouve :
- les landes plus ou moins boisées,
- les jeunes boisements, quand ils sont peu ou pas entretenus, quand leur couvert est lâche et que la végétation combustible a réussi à s’installer.
- les futaies de pins à toute époque de leur vie,
- les taillis dégradés de chêne ou de châtaignier.
Pour plus d'informations :
Suite aux incendies de l'été 2022, le Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (MASA) a demandé aux équipes du CNPF de rédiger une revue de littérature scientifique et technique sur la diversification et la reconstitution après incendie.
Ce document n'a pas la prétention de figer les modalités d’une reconstitution du Massif des Landes de Gascogne qui nous paraît cependant essentielle.
Nous souhaitons que ce travail préliminaire nourrisse les réflexions de tous ceux qui s’intéressent au devenir de la forêt et qui souhaitent s’y impliquer.
Dans les zones particulièrement exposées au risque incendie, des obligations légales de débroussaillement (OLD) sont à respecter en priorité : pour diminuer la biomasse combustible et diminuer l’intensité du feu, faciliter ainsi l’intervention des services de secours, et leur permettre de combattre les feux naissants dès leur départ.